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1. La qualité : une démarche collective Aminata KONE La Confédération syndicale des familles s'est penchée plus avant sur la notion de qualité en découvrant au cours d'un congrès, en 1999, toute l'horreur avec laquelle nos concitoyens considéraient le logement social. N'oublions pas que le logement social est partagé par la majorité des Français aujourd'hui. Pourtant, l'image qu'il nous renvoie reste extrêmement négative. Force est de constater que les locataires expriment très peu d'attentes vis-à-vis des organismes. En effet, les personnes en attente de logement n'ont pas le luxe du choix. En ce sens, la qualité n'apparaît pas primordiale, que ce soit la qualité du logement ou celle de son environnement. Cependant, nous passons peu à peu d'une logique d'administrés à une logique contractuelle. Dans ce contexte, la qualité devient un élément clef qui peut inciter les nouveaux locataires à développer ou non un projet de vie dans leur logement. Il apparaît que plusieurs critères retiennent leur attention : la propreté, en particulier la propreté du hall d'entrée, l'accueil et les prestations de services. En la matière, il importe de développer une démarche collective propriétaires/locataires et de s'assurer de la bonne information de ces derniers. La Confédération s'est forgée, au fil de ses réflexions, la conviction qu'il importait d'offrir des références aux locataires du parc social. Cela passe notamment par l'élaboration d'indicateurs permettant de mesurer la qualité du service rendu. Les enquêtes de qualité initiées par le bailleur même si cette instigation peut sembler positive n'est pas perçue favorablement en ce qu'elle ne répond pas à nos préoccupations. Nous sommes davantage favorables au dressement d'un état des lieux objectifs des prestations réellement offertes. Les enquêtes telles qu'elles existent aujourd'hui ne nous semblent pas suffisamment objectives pour déterminer des priorités d'approche d'amélioration du service rendu malgré le coût qu'elles représentent. Nous aimerions, pour notre part, que les personnels ne se complaisent pas dans l'idée que leur fonction se mesure à la seule aune des tâches à accomplir. En effet, ils ont une réelle obligation de résultats (sans que cela sous-tende une quelconque idée de sanction), sachant que les locataires sont contractuellement engagés avec le bailleur ; ils ne sont pas de simples consommateurs. Vous l'aurez compris : l'amélioration de la qualité nécessite un travail commun basé sur des références communes et partagées
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Bonjour Michel...J'ignorais que les logements sociaux devaient répondre à toutes ces exigences prestationnaires. Et que tu étais dans le social...amitiés.