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Par mcmgm le 2 Octobre 2005 à 14:57
Résultat après un week-end au boulot :
EPUISE
Entends-tu, je perds mon sang froid!
Pas de vie sans tes yeux si gais...
Unique perle sous mes doigts
Incendie d'étoiles lactées
Séparés, nous, invraisemblance!
Effaçons les ponctuations!
Michel
© # micrai octobre 2005®
13 commentaires -
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Par mcmgm le 1 Octobre 2005 à 17:49
L'enfant soldat
Si jeune et déjà si dur
Le froid au cœur
La peur au ventre
Oui il est soldat
Pourtant ce n'est qu'un enfant
Qui devrait rire Vivre avec l'insouciance de son âge
Pourquoi est-il là Il se le demande
Il est fatigué De vivre tant d'atrocité
Toute cette violence
Qu'il n'a pas demandée
Si tous les hommes
De toutes le couleurs
Qui ont le même cœur
Décidaient d'arrêter
De se battre
Et acceptaient de vivre en paix
Il n'y aurait plus d'enfant soldat
Plus jamais
Espérer pour y croire
Et que tous les enfants
Aient une vie faite de joie
Et non de souffrance
Non à la guerre
Oui à la paix.
Pour Maxime
Réalisé par MICHELLE
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Par mcmgm le 30 Septembre 2005 à 01:24
Mystère:
Pacifique Princesse Plonge dans mes rêves,
mon amour Admire ce lagon bleu,
cet arc-en-ciel, Nage derrière la dauphine mystérieuse,
Et de tes perçants yeux azur caresse Une fleur,
le ciel, un canari, Fais flotter tes cheveux or Parmi les poissons rouges d'une vague tendre...
Et de tes seins lactés, rose, Viens faire briller mes yeux en silence...
Michel
© # micrai octobre 2005®
6 commentaires -
Par mcmgm le 29 Septembre 2005 à 10:22
Pour Vous - Pour Moi
par Michel
Un grondement sourd à peine rythmé par les pas de Michel embrumait Nantes. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Apercevant la photographie d'un palmier, il se prit à rêver à un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de celle qu'il rejoignait. Plus vite qu'il ne l'aurait pensé, il se retrouva devant la porte. Rapidement, il sortit sa clef, et fébrilement, la fit tourner dans la serrure. Il n'avait pas abaissé la poignée que la porte s'ouvrit.
- J'ai pensé à toi toute la journée! Chantal se tenait là, devant lui. Sa bouche Tendre se fondait en une sorte de croissant de lune mielleux, et ses yeux brillaient comme deux étoiles.
- Tu viens? Dit-elle. Michel la suivit jusqu'au salon.
- Assieds-toi, fit Chantal. Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise. Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Chantal. Je vais te raconter quelque chose. Celle-ci obtempéra, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Michel. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il. Mais Chantal, pas dupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour. Ils se regardèrent. Michel approcha sa bouche de l'oreille de Chantal et chuchota:
- Je t'aime... Bien sûr, il lui avait déjà dit qu'il l'aimait. Bien sûr, il lui avait dit des milliers de fois. Mais ce sentiment était toujours le même. Il voulut le lui dire.
- Plusieurs décennies se sont écoulées depuis que je t'ai connue. Et tu es la seule personne que j'aie jamais aimée.
- Oh... c'est bien vrai? - Oui, c'est vrai.
- Mon cœur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi Passionné à l'intérieur qu'à l'extérieur. Michel rougit. Il se sentait bien. Au loin, un Milord criait. Tout près, son cœur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.
- Ma puce... Chantal... Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un cerisier, en train de avancer à l'air libre. Près d'eux, Edith Piaf chantait ''Non Je Ne Regret Rien...'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Michel fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Ruben, Chantal réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Michel rouvrit les yeux.
- Si nous n'étions pas déjà mariés, je voudrais de nouveau t'épouser, dit Michel. Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Michel. - Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop patient pour que je te quitte, répondait Chantal. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Tom. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme. Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois. Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.
© # micrai octobre 2005®
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