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Parole
"...Vous parlez quand vous cessez d'être en paix avec vos pensées ;
Et quand vous ne pouvez d'avantage demeurer dans la solitude de votre cœur vous venez vivre dans vos lèvres, et leur son devient un divertissement et un passe-temps.
Dans bien de vos paroles, la pensée est à moitié massacrée.
Car la pensée est un oiseau de l'espace, qui dans une cage de mots peut certes déplier ses ailes, mais ne peut voler.
Il y a ceux parmi vous qui recherchent le bavard de peur d'être seul.
Le silence de la solitude révèle à leurs yeux leur moi dans sa nudité et ils voudraient s'enfuir.
Et il y a ceux qui parlent et qui, sans le savoir et sans le préméditer, révèlent une vérité qu'ils ne comprennent pas eux-mêmes.
Et il y a ceux qui recèlent la vérité en eux, mais qui ne la disent pas avec des mots.
Au sein de tels êtres, l'esprit demeure dans le battement du silence.
Quand vous rencontrez votre ami sur le bord de la route ou sur la place publique, laissez votre esprit animer vos lèvres et diriger votre langue.
Laissez la voix de votre voix parler à l'oreille de son oreille ;
Car son âme retiendra la vérité de votre cœur, comme le goût du vin persiste dans la bouche,
Alors que sa couleur est oubliée, et que le flacon n'est plus."
Photos Edoardo Baraldi
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Commentaires
wouhhh
et bah dis, ce texte m'a toute retournée... je me sui déjà posée la qestionde mes bavardages incessant pour ne riendire finalement de bien intéressant... et oui, jen avais conclu a une pu du vie ou une peur de ^penser... mais cets dit comme jaurai voulu le dire... (faut dire a la statue de pas m ereagarder en coin, paske cest charmant queuh même !) bises a toi michel ! ravie que la nouvelle(tom et lara) te plaise... bises4soda slovaqueVendredi 20 Janvier 2006 à 11:58ahoj Michel
Je vais t'écrire une idée qui m'est venue après avoir lu ton article. C'est coïncidence.Ce matin dans l'autobus j'ai contemplé, sans être apperçue, une femme que je connaissais un peu d'une époque réculée.Sur ses vieux jours, elle a 58 ans, elle jaspine sans arrêt.En montant dans le bus elle fait le guet pour trouver le cible de ses baratins.Moi aussi j'ai été naguère la victime de son ragot infini. Alors ce matin je me suis dit: Une pauvre femme. Chez elle, personne ne l'écoute plus. C'est pourquoi elle est poussée à causer au lieu public.Les uns ont les moyens de transport public, les autres ont leurs blogs.Voilà.Bonne journeej'aime!!!
penetré en soi-même, pour faire emerger ses emotions sans hontes et sans jugements, être soi tout simplementle silence, la parole
il est difficile de de jongler avec les deux, et votre texte est un bel exemple de tous ces tourments qui jalonnent nos pensées...Toula
Merci pour votre passage moi j'ai règlé le problème je parle en langue des signes (clin d'oeil) AmicalementTrès joli texte.....
C'est en ne disant rien que le mal-être empire, vous emprisonne vous ronge et finit par vous détruire, mais il faut aussi essayer de parler de choses gaies. Les posts sont pour les autres comme pour soi, les commentaires pour soi comme pour les autres....... Coucou ici où le blog est toujours aussi bienTrès joli texte.....
C'est en ne disant rien que le mal-être empire, vous emprisonne vous ronge et finit par vous détruire, mais il faut aussi essayer de parler de choses gaies. Les posts sont pour les autres comme pour soi, les commentaires pour soi comme pour les autres....... Coucou ici où le blog est toujours aussi bienMichel
J'ai trouvé ce texte inspirant... "la pensée est un oiseau de l'espace" ce sont de belles paroles, on croirait entendre le chef Seatle... Très très beau Michel...De la bouche de ma bouche à la joue de ta joue ...:-)un gros gros bisou et je te souhaite un bon weekend...BISOU...:-¤16joseeDimanche 22 Janvier 2006 à 18:59trés beau texte
De cet auteur que je découvre chez vous. Quelle sagesse aussi. J'aime beaucoup. Amitiés. Et comme le dit si bien 'ecclésiaste il y un temps pour se taire et pour parler; Mais de toute facon qu'on parle ou qu'on se taise que ce soit fait avec reflexion,et sagesse. Merci pour ce texte qui donne à méditer.Michel
La solitude triste maladie Merci d'être venu faire un petit coucou sur mon blog. Bonne soirée AmitiéAmi nous avons
les mêmes goûts.Kalil Gibran est un de mes "vieux compagnons" à penser...quel enseignement et l'écriture est si belle...Les mots toujours les mots. "Les mots sont les portes des mémoires...les choses Derrière les mots : voilà l'Important! " 'Les 7 Plumes d'Aigle"(Henri Gougaud) un livre qui m'a et m'enchante toujours.Bisous Michel
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rajouté les photographes d'Alba Luminis" dans ta blogroll, je suis fière pour eux :)