• Un homme et son chien !

    Un homme et son chien marchent le long d'une route. L'homme admire le paysage quand tout d'un coup il réalise qu'il est mort. Il réalise aussi que son chien est mort depuis des années. Il se demande où le chemin les conduit.

    Ils approchent d'une grosse roche blanche qui ressemble à une bille. Ils avancent encore. Elle est fendue et un lumière éblouissante en jaillit.

    Puis, ils voient une route en or pur et une porte grandiose. À l'entrée, un homme est assis à une table. Le voyageur lui demande:
    - Où sommes-nous?
    - Au Paradis
    - Wow! Avez-vous de l'eau?
    - Bien sûr! Entrez!
    - Est-ce que mon chien peut entrer?
    - Désolé, nous n'acceptons pas les animaux.

    L'homme réfléchit et reprend le chemin. Après une longue marche, il croise une route de terre qui conduit à une porte de grange qui donne l'impression de n'avoir jamais été fermée. Il n'y a pas de clôture. Accoté sur un arbre un homme lit un livre.

    - Excusez-moi monsieur, est-ce que vous avez de l'eau?
    - Bien sûr, il y a une pompe à l'intérieur.
    - Est-ce que mon ami peut venir?
    - Bien sûr, il y a un bol près de la pompe.

    Ils franchissent la porte et voient une vieille pompe avec un bol par terre. L'homme remplit le bol, prend un gorgée et donne le reste au chien. Quand ils eurent fini de boire, il se retourne...

    - Comment appelez-vous cet endroit?
    - Le paradis.
    - L'homme que nous avons rencontré un peu plus tôt dit la même chose.
    - Ah vous parlez du chemin en or et de la porte en perle? Non, c'est l'enfer.
    - Ça ne vous fâche pas qu'ils utilisent votre nom?
    - Non, comme ça, ils éliminent les gens qui abandonnent leurs amis.


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  • Aujourd'hui je suis

    HEUREUX ,HEUREUX ,HEUREUX ,HEUREUX ,

    HEUREUX ,HEUREUX ,HEUREUX ,HEUREUX ,

    HEUREUX ,HEUREUX ,HEUREUX ,HEUREUX ...


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  •  §§§ POUR SODA §§§
    La vieillesse
    Viennent les ans ! J'aspire à cet âge sauveur
    Où mon sang coulera plus sage dans mes veines,
    Où, les plaisirs pour moi n'ayant plus de saveur,
    Je vivrai doucement avec mes vieilles peines.

    Quand l'amour, désormais affranchi du baiser,
    Ne me brûlera plus de sa fièvre mauvaise
    Et n'aura plus en moi d'avenir à briser,
    Que je m'en donnerai de tendresse à mon aise !

    Bienheureux les enfants venus sur mon chemin !
    Je saurai transporter dans les buissons l'école ;
    Heureux les jeunes gens dont je prendrai la main !
    S'ils aiment, je saurai comment on les console.

    Et je ne dirai pas : "C'était mieux de mon temps."
    Car le mieux d'autrefois c'était notre jeunesse ;
    Mais je m'approcherai des âmes de vingt ans
    Pour qu'un peu de chaleur en mon âme renaisse ;

    Pour vieillir sans déchoir, ne jamais oublier
    Ce que j'aurai senti dans l'âge où le coeur vibre,
    Le beau, l'honneur, le droit qui ne sait pas plier,
    Et jusques au tombeau penser en homme libre.

    Et vous, oh ! Quel poignard de ma poitrine ôté,
    Femmes, quand du désir il n'y sera plus traces,
    Et qu'alors je pourrai ne voir dans la beauté
    Que le dépôt en vous du moule pur des races !

    Puissé-je ainsi m'asseoir au faîte de mes jours
    Et contempler la vie, exempt enfin d'épreuves,
    Comme du haut des monts on voit les grands détours
    Et les plis tourmentés des routes et des fleuves !

    René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

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  • Quoi de plus beau que la descente d' un ange ...

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