• Communiqué de presse

    Paris, 15 mars 2006

     

     

    Le CPE n'est pas la réponse aux besoins des jeunes des banlieues !

    La CSF, forte de son expérience au sein des quartiers populaires, refuse que le gouvernement utilise la détresse exprimée par les jeunes des quartiers lors de la crise des banlieues pour faire passer en force le CPE.

    Le chômage est un drame qui touche près de 40 % des jeunes dans certains quartiers urbains, les privant de stabilité et d'avenir.

    Mais le démantèlement du droit du travail qu'opère le gouvernement ne permettra pas aux jeunes de ces quartiers de sortir de la logique d'exclusion dans laquelle ils se trouvent. Il précarisera par contre l'ensemble de la jeunesse au profit de la flexibilité des entreprises. C'est pourquoi l'ensemble de la jeunesse est aujourd'hui dans la rue.

    Répondre à la crise des banlieues nécessiterait une politique volontariste pour sortir les quartiers de la ghettoïsation. Or les politiques menées dans le cadre du logement social, de la politique familiale, de l'éducation, et aujourd'hui celle de l'emploi ne vont pas ce sens. Pire elles aggravent la situation en précarisant les salariés, en criminalisant les parents, en enlevant toute ambition de promotion grâce à l'école, en stigmatisant les étrangers !

    La Confédération Syndicale des Familles appelle l'ensemble des familles, des parents et des jeunes qui vivent la précarité à se mobiliser pour exiger le retrait du CPE et dire non au démantèlement du droit du travail.

    Contact presse

    Myriam NAEL, 01 44 89 86 80 cp n ° 6

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  • Stop au démantèlement du droit du travail !

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    Paris, 6 mars 2006

    Pour l'avenir de la jeunesse : retrait du CPE ! 

    La Confédération Syndicale</personname /> des Familles réaffirme son opposition au démantèlement du droit du travail qu'opère aujourd'hui le gouvernement.

    Elle appelle l'ensemble des familles à se joindre massivement aux manifestations du 7 mars 2006 pour demander le retrait du CPE.

    Oui, le chômage est un drame qui fait des ravages, destructure les familles et prive d'avenir les jeunes

    Non, l'assouplissement des droits des salariés comme le veut le CPE ne luttera pas contre le chômage

    Pire, il renforcera la précarité en laissant les jeunes dans des situations encore plus incertaines.

    Le gouvernement utilise  aujourd'hui l'alibi de la lutte contre le chômage et la promotion de l'égalité des chances pour imposer ce contrat premier embauche dans l'urgence alors que son objectif caché est de détricoter le droit du travail.

    En instaurant ce contrat pour les jeunes, le gouvernement démontre une fois de plus sa volonté de construire une société où les hommes sont au service des besoins de l'économie.

    Pour permettre aux jeunes de construire leur projet de vie, les adultes ne doivent pas rajouter d'obstacles à leur prise d'autonomie.

    La CSF</personname /> réaffirme la nécessité de créer une allocation pour les jeunes en attente de formation, d'emploi ou en étude.

    Contact presse :

    Myriam NAEL,01 44 89 86 80                                                               

    cp n°5

     

     


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  • http://www.blogg.org/image_blogg/244603.jpg

    Le Contrat Premier Embauche

    Dispositions et Analyses

    Dans le cadre de la loi sur l'égalité des chances en cours de discussion à l'Assemblée Nationale, le gouvernement a déposé un amendement créant le CPE, contrat premier embauche.

    Ce contrat réservé aux jeunes de moins de 26 ans et aux entreprises de plus de 20 salariés est un CDI assorti d'une période de consolidation de 2 ans</strong />. ces deux ans seront diminués des périodes de stages, de formations ou de temps de travail déjà effectués dans cette entreprise par le jeune embauché.

    Pendant la période de consolidation, le salarié ou l'employeur pourront rompre le contrat sans justification</strong /> moyennant un préavis variant en fonction de l'ancienneté du contrat. La rupture à l'initiative de l'employeur ouvrira droit pour le salarié à une indémnité de 8% du montant totale de la rémunération brute due au salarié depuis le début de son contrat.

    Les salariés n'ayant pas de droit à une allocation chômage bénéficieront alors d'une allocation forfaitaire de 16,40 euros par jour pendant deux mois.

    Pour accompagner ce contrat, le CPE ouvre droit au DIF ( droit individuel à la formation ) et aux dispositifs du 1% logement.

    Après le contrat nouvel embauche voté cet été contre l'avis des syndicats de salariés, le gouvernement continue sur sa lancée : s'attaquer au droit du travail pour donner plus de flexibilité aux entreprises!

    Le gouvernement utilise l'alibi de la lutte contre le chômage et la promotion de l'égalité des chances pour imposer le contrat premier embauche.

    Ce contrat est un contrat spécifique pour les jeunes de moins de 26 ans. Aujourd'hui la situation socio économique des jeunes est difficile. Nombre de jeunes diplômés enchaînent petits jobs, CDD et stages pendant des mois. Certains rapports disent que les jeunes trouvent une stabilité professionnelle vers 33 ans. Pour autant doit on rentrer dans une logique de contrats précaires?

    La mise en place d'une période de consolidation de 2 ans permettra aux entreprises d'embaucher -sans risques - au regard de leur activité à un moment donné. Le développement de la concurrence incitant les entreprises à réduire de plus en plus leurs coûts de production, ce type de contrat est pour eux une opportunité . Embaucher et débaucher sans risques pour les entreprises.

    Par contre pour les salariés, rien ne leur garantit l'avenir...même si des chefs d'entreprises disent ne pas vouloir embaucher en raison des risques économiques, on ne peut concevoir aujourd'hui, que l'on modifie le droit du travail pour répondre aux seuls besoins des entreprises, laissant les salariés et là - plus spécifiquement- les jeunes dans des situations de grande fragilité. D'ailleurs les premiers bilans du CNE ne sont pas si positifs que le gouvernement veut le laisser entendre : Selon l'Express qui s'appuie sur un sondage de décembre 2005 : “Seuls 29% des dirigeants de très petites entreprises affirment qu'ils ont créé de l'emploi grâce au CNE. Les autres ont profité de la souplesse nouvelle offerte par ce contrat pour diminuer les risques engendrés par une embauche".

    Même s'il est incontestable qu'il existe aujourd'hui une crise du travail dans notre pays: 23% des jeunes sont au chômage, et jusqu'à 39% pour les jeunes dans les quartiers dits sensibles, il est inconcevable pour la CSF de se résoudre à organiser la précarité. Et encore moins pour les jeunes!

    Les évenèments dramatiques des banlieues ont soulevé nombres de questions sur la situation socio économique d'une partie de la population française. Malgré les affirmations du gouvernement, le CPE ne  permettra pas aux jeunes des quartiers de se sortir de la logique d'exclusion dans laquelle ils se trouvent. Le CPE bénéficiera en premier lieu aux jeunes diplômés déjà bien “insérésé dans la société.

    En instaurant ce contrat pour les jeunes, le gouvernement démontre une fois de plus sa volonté de construire une société où les hommes sont au service des besoins de l'économie. Il s'agit bien d'une nouvelle attaque ultralibérale dont les premières victimes sont les plus modestes et les plus fragiles.

    Le CSF appelle donc l'ensemble du mouvement à se mobiliser contre le CPE qui sera soumis au vote</strong />

    à l'Assemblée Nationale prochainement.</strong />

    </strong />

    Participez aux manifestations du 7 février 2006</strong />

    CONTRE LE CPE</strong />

    CONTRE LA POLITIQUE ULTRALIBERALE DU GOUVERNEMENT

    Contact:

    Confédération Syndicale des Familles Ensemble pour construire l'avenir au service des familles

    53 rue Riquet 75019 PARIS - ' 01.44.89.86.80 - 7 01.40.35.29.52

    Site Internet : www.csfriquet.org - e-mail : csf@csfriquet.org >

     


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  • Confédération Syndicale des Familles

    « NON A LA VIOLENCE »

    Rassemblement du 9 novembre 2005

    Place des Lauriers / Nantes-Bellevue

     Nous sommes ici rassemblés,habitants et associations, pour condamner avec fermeté les violences gratuites qui ont éprouvé nos quartiers. Nous voulons dire notre ras le bol de cette violence.

    Nous demandons le retour à la paix dans nos quartiers. Par ce rassemblement, nous voulons témoigner de notre solidarité entre habitants pour refuser le fatalisme de la violence. Bien sûr, les propos du Ministre de l'Intérieur n'ont fait qu'aviver les tensions. Bien sûr, certains médias en ont rajouté pour accentuer la peur. Bien sûr, les parents doivent aussi s'interroger sur leur responsabilité auprès de leurs enfants. Bien sûr, nous sommes tous concernés. Mais nous n'ignorons pas que ces actes de violence sont l'expression d'une grande souffrance sur nos quartiers, des jeunes aussi. Ces faits ne sont pas le fruit du hasard !

    L'absence d'une mixité sociale dans la politique du logement mais aussi dans les collèges de ZEP comme à Debussy, les différentes formes de discriminations pratiquées, notamment en matière d'embauche, la mise à disposition de moyens axés essentiellement sur la répression au détriment de la prévention... sont autant de traînées de poudre qui conduisent à une explosion. C'est pas comme çà, que l'on va avancer vers plus de cohésion sociale.

    Ainsi la mise en place de couvre feu ne semble pas une réponse adaptée mais correspond à une logique uniquement répressive. La Confédération Syndicale des Familles croit aux vertus de la prévention et de l'éducation. La CSF présente sur le terrain et active avec les familles souhaite voir privilégier les instances de dialogue, plus pertinentes que la matraque.

     Ce rassemblement est donc l'expression d'une profonde solidarité avec les victimes de ces violences stupides.

    C'est aussi un appel aux décideurs pour mieux être à l'écoute des préoccupations réelles et quotidiennes des habitants des quartiers d'habitat social : L'école, la formation, l'entrée des jeunes dans la vie active, le logement, la lutte contre les discriminations, l'accès à l'emploi et la lutte contre la pauvreté doivent être des priorités absolues avec des moyens conséquents pour redonner un avenir à nos cités.Depuis des années, on tourne en rond, la politique de la ville marque ses limites.

     Déjà en juin 1995, sur cette même place, à la suite de violences urbaines, nous exprimions les mêmes inquiétudes pour l'avenir.

     Ensemble, il faut aller plus loin et dégager une véritable ambition pour nos quartiers et lutter contre les inégalités : plus de plâtre sur des jambes de bois !

    Ainsi, les propositions des parents d'élèves (UPE CSF) du Collège Debussy, qui agissent depuis 2000, doivent enfin être débattues avec courage, discutées et négociées pour enfin favoriser la réussite de tous les enfants. Nous refusons l'échec scolaire massif. Nous voulons favoriser la mixité sociale par une modification accompagnée de la carte scolaire. Oui, ici, l'ascenseur social est en panne !

    De même, les moyens pour le logement social sont insuffisants. Les conditions de vie de certains locataires ne sont pas acceptables pour un pays riche. Nous refusons que nos quartiers s'enferment dans l'exclusion et l'isolement. C'est la même ville pour tous.

    Ras le bol de voir nos quartiers s'enfoncer dans les galères, Ras le bol de voir nos quartiers salis et stigmatisés par les médias .

    Ici, sur ce quartier, il y a de l'énergie,de la générosité, des initiatives, de la solidarité, ... Ecoutez-nous ! Retrouvons le chemin du dialogue,notamment avec les jeunes .

    C'est le moment de regarder avec lucidité la situation de notre quartier et d'y apporter les réponses appropriées.


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